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Soupir
7 juin 2005

Sans titre et sans tête...

horror020  Si un jour je ne reviens plus, ne soyez pas tristes. Je serai dans la miséri-corde autour du cou. Comme les mots ne viennent plus et que ceux venus sont disparus, je ne suis que poussière sur la feuille. Les jours de tristesses éblouissent mes jours de deuil. Donnez-moi un lustre pour que le prisme me traverse le coeur.

La glace est encore là ce matin, mes doigts sont paralysés par le trafic. Sombre sont mes pensées et douce ma couche. Le réveil n’est plus, mes yeux se sont tue. La mort doit être tranquille car elle me frôle tous les jours. Le coeur comme un papillon sans ses ailes. Je caresse l’aube jusqu’au soir qui viendra prendre la lumière de mes illusions. Oups ! Il ne faut pas parler de ses sentiments, je vais me reprendre :

Comme le saumon remonte la rivière, l’éléphant retrouve son ivoire, le vent arrache la feuille mon cœur bat sur la musique d’une vie. Et le temps remonte sa montre.

***
Et puis quoi ?
Je ne le sais pas
Ce que j’écris là-bas
Reviendra-t-il ici ?
Et puis quoi ?
Cacophonies d’esprits
Échos de mes pensées enfouies
Dans le sac de mes nuits douces
Berces mon souffle dans l’aube
Qui se lève sur mon visage
L’écriture, faille de ma vie
Qui engouffre mes douleurs
Qui sucent mes souffrances
Dans un puits de fantasmes
De perte de mémoire musicale
Coulant en effaçant les trous noirs
Volupté de mes journées en frappe sur le clavier...

Soupir, samedi, 18 janvier, 2003
*****

Les yeux bleus pour la prière sous les draps. Communion d’une tempête couleur de l’océan. Coule le sang du bœuf dans l’assiette et le mouton change de couleur. L’église fond sur la destruction d’une croyance. Le pape a les yeux fermés, la tête basse mais la foi en lui. Les fidèles mangeront de l’âne sous l’étable que le foin réchauffe. L’étoile se dirige dans le sens du désert. Les yeux verts pour la prière en enfer...

****
Mots sur le vif :

Pourquoi abandonné la poésie, la fleur bleue qui frémit sous le vent d’un orage ? Le télescope ne voyant plus la rive ni la grive qui perd le Nord. Où sont mes matelots ? S’écria l’homme à la mer... L’on dispersa ses cendres dans les bras du courant.

#$%?&*(@!***

La pluie sombre dans la chaleur. De sueur en vapeur le nuage rage. L’éclair s’écarte de son chemin et frappe le feuilleté.

*****

Ouvre ton fort d’hier soir me voici le matin. Je n’ai plus les mêmes idées le matin ce sont les yeux brouillés et les oeufs collés. Mes sandales sont rangées sous mes couvertures car le feu est éteint dans la cheminée sous l’évier. Le rêve fend les bûches en cure-dent...mais je veux des pépites en caresses qui crépine...non !...qui crépite sur l’huile...

Soupir instantané :

Mes pas coulaient, **la pluie a fui pagayeuse de blanc. Folichon, mes cheveux nagent sur mes épaules. Visage de larmes éternelles. Sécheresse provoquée au pied du pécher.

**La pluie a fui pagayeuse de blanc : Cette phrase n’est pas de moi... Euh ! Je ne me rappelle plus de qui ? Breton... Aragon... Appollinaire ? ? ? Qu’en sais-je...

*****

Nuits fulgurantes éclaircies par des journées maussades et sans teints. Ma fenêtre s’ouvre sur des bas de laines. Froidure d’hiver où naît l’érection d’un printemps. Schéma des artères menant au vaisseau. La sirène défonce le tympan et la bombe explosent. Ensemble nous avons traversé l’extatique en statique sur nos peaux collées à la jouissance.

J’implore l’intolérance à la souffrance et la délivrance des névroses psychotiques. Le délire des variations barométriques de mes terminaisons numéro logique. En fait, je crois ne plus posséder de logique. L’incompréhension est ma satisfaction. Je fractionne l’existence en poivre et sel. Tu es le piquant qui devient amer.

Ok ! Si je fais hop la vie ! Et que ma tête rebondie sur un mystère. Je pousserai un cri. Je fumerai ta pipe sans faire de feu. Que le filet attrape les papillons que j’ai dans le ventre. Et tchiquita et tchiquiti.....La musique éloigne les malheurs en ouvrant la fenêtre de l’imaginaire. Hop la vie !

Éternel recommencement des spasmes recouvrant les champs magnétiques.
Frôle l’horizon d’une aile de papillon, couleur vermillon et tacheté.
La coulée se vide dans le ravin, le sapin s’effondre jusqu’à la cime.
Garder les rideaux ouverts, la nuit tombe...
Pluie de scato- meublant les rivières. Les volcans crachent. L’herbe gerbe.

L’étoile filante ! Ô cette pierre tombale.
Puit de lumière sous nos pieds embrumant les flammes.

Les gouttes dos glissent sur le fleuve de nos intempéries qui nous abreuvent. Nous fermentons le sel sur nos reins. La danse suinte jusqu’au matin. Les gouttes dos se distillent dans le plaisir....

?*?*?*?*?*?

Comme la pluie s’étend sur la nuit de mes changements de tempérament, ma pupille déguste salubrement ton corps nu. Volatilité de mémoire tes caresses sont toujours un renouveau voilé ou noyé dans mon verre de vodka sans glace. Une feuille de thé pour t’écrire le passé. Une feuille de vigne pour me saouler.

&&&&&&&&&

Nuit de pleine lune à l’abri de la marée. Ton sourire dessine un trouble sur l’eau. Tes yeux éclipsent l’éclat du diamant. Tu bouleverses le cycle de mes pulsions animales. Mes caresses sur tes hanches ondulent tes cheveux bouclés sur tes épaules nues. Ta bouche offerte en coquillage rosé où perle la goutte des désirs. Je dépose une vague de baiser au goût de ressac.
La lune chute et se noie au chevet d’un crabe terré.

#*&?%$#@***

Les pensées oubliées...

La congestion est présente. J’ai épuisée mon répertoire de mots.
La peur m’étouffe, ma plume est en détresse. S.O.S.
Lucidité...sous un voile infertile tu vagabonde l’âme en peine.
Reviens-moi !.. Mais dit moi ?... Étais-tu là déjà ?...

Saupoudrez-moi au large, que je ne revienne plus. Tombe
l’oublie...Tout s’oublie...sauf quelques souvenirs...
L’opéra me chante ce soir...des mots que je ne comprend pas.
Seulement la voix est suffisante pour verser des larmes...
Pourquoi pleure t-on si l’on ne comprend rien ?

**********

Il revient le sous-marin radio-actif...La musique à tue tête
défonce les hublots. Les tubes-bas déficients manquent à la
pelle. La neige tempête au vert-glas et l’univers glace.
Dites...vous auriez pas le goût d’un bon fromage aven de mourir ?

Soupir bizarre mais là...

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